Croustifrance / L'entreprise devra verser plus d'1 M€
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Croustifrance / L'entreprise devra verser plus d'1 M€
REIMS (Marne). Lors du dernier CE, la direction de l'entreprise a reconnu devoir cinq années d'arriérés de salaires à ses 150 salariés rémois. La facture est lourde.
NE pas respecter les textes et les conventions, ça peut coûter cher. Les membres du directoire de Croustifrance, à Reims, sont en train de l'apprendre à leurs dépens. Pendant plusieurs jours, les salariés avaient dénoncé le non-respect d'une grille salariale, qui aurait dû être « normalement » appliquée. En effet, les salaires de 150 ouvriers de la firme rémoise, située dans la zone industrielle de Farman-Pompelle, auraient dû être adossés à la grille conventionnelle des boulangers-pâtissiers. Ce n'était pas le cas depuis plusieurs années. De débrayages en arrêts ponctuels de travail, les salariés ont profité d'un conseil d'entreprise régulier pour faire entendre leurs voix. Le round de négociations s'est tenu au siège du groupe Croustifrance, à Arras, l'antenne de Reims n'étant qu'une entité. À l'issue d'un CE initialement assemblé pour les négociations portant sur l'année 2010, le débat a viré sur la non-application de cette grille conventionnelle. Chose plutôt rare, la direction de la firme a tout de suite reconnu « être en défaut » et ne pas avoir respecté la grille des salaires. Elle reconnaît devoir rembourser les salariés. « Cette mesure est rétroactive, nous devrions nous faire rembourser nos salaires sur une durée de cinq ans. Sans compter les petits surplus si nous décidons de saisir le tribunal afin de faire condamner l'entreprise à des pénalités si les conditions de rémunérations ne nous conviennent pas », prévient Hamid Errahimi, délégué CFDT.
Gels pour 2010
À quelques milliers d'euros près, la somme à rembourser par l'entreprise à l'ensemble de son collège ouvrier dépasserait le million d'euros. Des arriérés de salaires sur soixante mois, ça chiffre forcément et ce n'est qu'une estimation. Une seule question se pose désormais : les caisses de l'entreprise peuvent-elles supporter cette charge imprévue ? Deux sites et 360 salariés en France sont concernés. 160 à Arras et près de 200 à Reims. Hasard du calendrier, hier se tenait un conseil d'administration délocalisé à Rennes. Rassérénés par les annonces de la veille au soir, les représentants UNSA, CFTC et CFDT ont quelque peu déchanté. En effet, si la direction de l'entreprise reconnaît bien qu'elle a fauté en matière comptable, les « augmentations de salaires concernant uniquement l'année 2010 ont de grandes chances d'être bloquées si les arriérés nous sont débloqués rapidement ». L'affaire est en tout cas loin de sa régularisation.
http://www.lunion.presse.fr/article/region/croustifrance-lentreprise-devra-verser-plus-d1-m%E2%82%AC-a-ses-salaries
NE pas respecter les textes et les conventions, ça peut coûter cher. Les membres du directoire de Croustifrance, à Reims, sont en train de l'apprendre à leurs dépens. Pendant plusieurs jours, les salariés avaient dénoncé le non-respect d'une grille salariale, qui aurait dû être « normalement » appliquée. En effet, les salaires de 150 ouvriers de la firme rémoise, située dans la zone industrielle de Farman-Pompelle, auraient dû être adossés à la grille conventionnelle des boulangers-pâtissiers. Ce n'était pas le cas depuis plusieurs années. De débrayages en arrêts ponctuels de travail, les salariés ont profité d'un conseil d'entreprise régulier pour faire entendre leurs voix. Le round de négociations s'est tenu au siège du groupe Croustifrance, à Arras, l'antenne de Reims n'étant qu'une entité. À l'issue d'un CE initialement assemblé pour les négociations portant sur l'année 2010, le débat a viré sur la non-application de cette grille conventionnelle. Chose plutôt rare, la direction de la firme a tout de suite reconnu « être en défaut » et ne pas avoir respecté la grille des salaires. Elle reconnaît devoir rembourser les salariés. « Cette mesure est rétroactive, nous devrions nous faire rembourser nos salaires sur une durée de cinq ans. Sans compter les petits surplus si nous décidons de saisir le tribunal afin de faire condamner l'entreprise à des pénalités si les conditions de rémunérations ne nous conviennent pas », prévient Hamid Errahimi, délégué CFDT.
Gels pour 2010
À quelques milliers d'euros près, la somme à rembourser par l'entreprise à l'ensemble de son collège ouvrier dépasserait le million d'euros. Des arriérés de salaires sur soixante mois, ça chiffre forcément et ce n'est qu'une estimation. Une seule question se pose désormais : les caisses de l'entreprise peuvent-elles supporter cette charge imprévue ? Deux sites et 360 salariés en France sont concernés. 160 à Arras et près de 200 à Reims. Hasard du calendrier, hier se tenait un conseil d'administration délocalisé à Rennes. Rassérénés par les annonces de la veille au soir, les représentants UNSA, CFTC et CFDT ont quelque peu déchanté. En effet, si la direction de l'entreprise reconnaît bien qu'elle a fauté en matière comptable, les « augmentations de salaires concernant uniquement l'année 2010 ont de grandes chances d'être bloquées si les arriérés nous sont débloqués rapidement ». L'affaire est en tout cas loin de sa régularisation.
http://www.lunion.presse.fr/article/region/croustifrance-lentreprise-devra-verser-plus-d1-m%E2%82%AC-a-ses-salaries
Re: Croustifrance / L'entreprise devra verser plus d'1 M€
J'en connais qui vont toucher le pactole !
Ce n'est plus un pack de biere mais carton de Champ que nous allons boire au training !!!!
Ce n'est plus un pack de biere mais carton de Champ que nous allons boire au training !!!!
Re: Croustifrance / L'entreprise devra verser plus d'1 M€
Tout pour les edge...
ça va faire des envieux
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